Connaissez-vous les plaques Lippmann ?
Les plaques Lippman sont des plaques photographiques issues d'un procédé interférentiel inventé par un physicien français, Gabriel Lippmann, vers la fin du XIXe siècle.
Il s'agit du premier procédé permettant d'obtenir directement une photographie couleur permanente, de quoi valoir à son inventeur de dilleurs valu à son inventeur un Prix Nobel en 1908 !
A quoi ressemblent ces plaques ?
Une plaque Lippmann renvoie de belles couleurs chatoyantes avec un envoûtant reflet métallique. Pourtant, aucun colorant n'est utilisé. C'est l'argent métal, emprisonné dans la gélatine déposée sur une plaque de verre qui renvoie ces couleurs.
Après développement, l’émulsion au gélatino-bromure ne contient que de la gélatine et des grains d’argent. Un prisme peut être ajouté au dessus pour améliorer la lisibilité.
De loin la plaque paraît être un négatif conventionnel ; regardé sous le bon angle, la couleur apparaît en positif !
Mais comment procède-t-on ?
Beaucoup d’appareils photographiques argentiques peuvent être utilisés.
Il faut pouvoir placer la plaque ainsi que tout le dispositif associé à l’endroit où la pellicule est introduite, ce qui limite le choix à des appareils volumineux ou à des chambres photographiques.
La plaque de verre a le même rôle qu’une pellicule photographique, son exposition est simplement beaucoup plus longue.
Tout est préparé à la main, l'émulsion comme son étendage sur la plaque avant de pouvoir prendre la photographie.